
Statut iucn
Préoccupation mineure
Wallaby de Bennett
Macropus rufogriseus
Red-necked wallaby
Classification :
Mammifères, Diprotodontes, Macropodidés
Taille et poids :
93 - 105 cm (queue 70 - 75 cm), 14 - 19 kg
Longévité :
12 - 15 ans
Régime alimentaire :
Végétarien
Répartition et milieux de vie :
Est de l'Australie, Tasmanie, habitats variés
Statuts et conservation :
Non annexé, Préoccupation mineure
Répartition dans le monde

En savoir plus
Le wallaby de Bennett est une sous-espèce du Wallaby à cou rouge. Il appartient à la famille des Macropodidés, ce qui signifie littéralement « grands pieds ». Tous les membres de cette famille possèdent des pattes arrières puissantes, équipées de doigts longs et adaptées au saut.
Son aire de répartition assez vaste (sud-est de l’Australie, Tasmanie) lui permet de vivre dans des milieux et climats très variés : des zones côtières jusqu’aux limites des zones enneigées en hiver.
Sa longue et musculeuse queue est multi-tâches ! Elle lui sert de balancier lorsqu’il se déplace rapidement en sautant, de cinquième membre lorsqu’il marche lentement à 4 pattes et de « béquille » lorsqu’il est au repos sur ces pattes postérieures.
Il possède de longues incisives, qui ne cesseront de pousser tout au long de sa vie, ces dernières s’usant rapidement aux contacts des végétaux parfois très fibreux qu’il mange.
Cette espèce n’est pas menacée, elle est même parfois considérée comme nuisible, car concurrençant les moutons pour l’accès aux zones de pâturages (en Tasmanie par exemple) et sa chasse est autorisée.
Dans leur milieu, les wallabies de Bennett peuvent aussi être la proie des Dingos (chiens domestiques introduits par les aborigènes il y a plusieurs milliers d’années et retournés à l’état sauvage).
Un mode de reproduction bien particulier…
La femelle met bas d’un petit au bout d’une trentaine de jours de gestation, dans un état que l’on pourrait appelé de « larvaire ». Le jeune, qui ressemble a une gros asticot, vas se frayer un chemin le long des poils du ventre de sa mère jusqu’à sa poche marsupiale. Il va s’accrocher fortement à une mamelle et n’en bougera plus.
Après quelques mois ont pourra l’apercevoir sortant la tête de cette poche, mais il faudra attendre encore un peu avant qu’il n’en sorte complètement, et il y retournera régulièrement pour téter et se protéger ! Pendant se temps la femelle peut avoir mis-bas une deuxième fois et avoir à nouveau un foetus accroché à une mamelle ! Elle est même en mesure d’avoir au même moment un autre ovule fécondé dont elle va bloquer le développement ! En quelques sorte, elle peut avoir 3 jeunes en même temps… mais d’âges différents !
Un peu d’observation s’impose…
Observez bien ses pieds et comptez le nombre de doigts visibles. Vous n’en verrez que 4 ! En effet, les 2ème et 3ème doigts ont fusionné, par contre, les deux griffes de ces derniers sont bien visibles.